(a)
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Fait ressortir les similitudes et les différences entre les collectivités des Premières nations ou des Inuits au Canada avant le contact européen, y compris les éléments suivants :
- les territoires traditionnels, repérés sur une carte de l'Amérique du Nord;
- les liens avec l'environnement naturel;
- les outils;
- les arts;
- l'éducation;
- la nourriture;
- la gouvernance;
- la spiritualité et les cérémonies, p. ex. le cercle de courage, le calumet, la suerie;
- des relations avec d'autres Premières nations, p. ex. le troc, le commerce, la guerre, les traités.
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(b)
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Décrit les interactions entre les Premières nations ou les Inuits et les explorateurs et les colons, p. ex. :
- Les Européens avaient besoin des connaissances des Premières nations à l'égard de l'environnement naturel, des technologies de transport de l'époque et de l'alimentation saine pour éviter le scorbut.
- Les Européens voulaient des alliés et des partenaires dans la traite des fourrures.
- Les Premières nations agissaient comme guides, vendaient des fourrures, achetaient des produits.
- Les mariages entre les Européens et les femmes autochtones représentaient des alliances stratégiques entre les Premières nations et les Européens.
- Les Premières nations ont obtenu des chevaux.
- Les Premières nations étaient susceptibles aux maladies qu'ont apportées les Européens.
- Les Premières nations et les Métis ont montré l'intérieur du Canada aux explorateurs.
- Certaines Premières nations ont disparu tant leur mode de vie était bouleversé, p. ex. les Béothuks de Terre-Neuve.
- La nation métisse commence à évoluer.
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(c)
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Détermine les répercussions de la traite des fourrures au cours du 17e et du 18e siècle sur l'avenir des Premières nations, des Inuits et des Métis. |
(d)
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Explique les stratégies des Premières nations lors de la négociation des traités numérotés, telles que :
- présenter des concepts complexes d'une vie inclusive et équilibrée sur les terres;
- produire des ententes qui dureraient pendant longtemps et seraient sujettes à des discussions annuelles;
- conserver autant de terres que possible;
- pour les Saulteaux, les premiers à s'engager dans les négociations de traité en 1869, mener des négociations exigeantes;
- pour les Nêhiyawaks (Cris), créer des rapports humains durables, heureux et respectueux (Miyo-wichehtowin);
- pour les Nêhiyawaks (Cris), négocier à partir de la notion de Witaskewin (un concept de vie en paix négociée et continuellement renégociée, comprenant le partage d'un lieu rendu possible grâce à un code d'éthique complexe et non écrit);
- expliciter oralement et en profondeur les concepts pendant longtemps devant des assemblées de nombreuses personnes, ce qui assurait des témoins et faisait partie de la tradition orale.
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(e)
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Représente les bénéfices des traités 4, 5, 6, 8, 10 pour tous les Saskatchewanais, tels :
- le partage des terres;
- le partage équitable des ressources naturelles;
- le droit de conserver sa culture, sa langue et ses traditions;
- le droit de s'établir dans un climat de paix et de liberté.
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(f)
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Compare l'expérience scolaire d'anciens élèves des écoles résidentielles à ses propres expériences scolaires. |
(g)
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Imagine l'avenir des Premières nations dans le cadre d'une implantation fidèle des traités numérotés, p. ex. l'éducation au sein de la communauté et non dans les écoles résidentielles; la préservation de la langue et de la culture; des modèles positifs parent-enfant; la fierté de sa culture; la liberté de déplacement; le respect du statut de nation. |
(h)
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Présente la contribution d'un personnage des Premières nations au cours du 17e et du 18e siècle aux relations intraculturelles ou interculturelles, p. ex. Donnacona, Membertou, Joseph Brant /Thayendanegea, Thanadelthur, Matonabbee. |