Lexique

Algorithme

Un algorithme est le processus systématique ou l’énoncé d’une suite de consignes pour compléter une tâche. Les algorithmes que les élèves développent eux-mêmes ont du sens pour eux et ils ou elles peuvent les appliquer à de nouvelles situations. Voir stratégies personnelles.

Allitération

La répétition des sons des mots qui commencent par la même consonne ou la même voyelle.

Arrangement familier (Reconnaitre d’un coup d’oeil)

Un arrangement familier est un ensemble d’objets ou d’images (dessins) qui font partie du quotidien. Quand l’arrangement contient un nombre limité d’objets ou d’images on peut reconnaitre à première vue (sans bouger les yeux d’un objet à l’autre) le nombre d’objets dans l’ensemble. Par exemple, on reconnait du premier coup d’oeil les points sur un dé, le nombre de fenêtres sur un mur ou le nombre de chaises autour d’une table.

Assonance

La répétition de la voyelle accentuée à la fin de chaque vers (Morvan, 1997, p. 81).

Attributs (d’un objet à trois dimensions)

Caractéristiques qui sont mesurables, telles que la taille (largeur, longueur ou hauteur), la masse, le volume, la capacité. En maternelle et en 1re année, on parle aussi de caractéristiques qualificatives, telles que la forme, la couleur ou la texture.

Authentique

Contextes, tâches et situations authentiques

Les contextes, les situations d’apprentissage et les tâches de communication sont authentiques lorsqu’ils se rapportent à la vie quotidienne ou scolaire de l’élève. L’authenticité de ces éléments favorise un rapprochement entre ce qui se vit à l’école et hors de l’école.

Évaluation authentique

L’évaluation est authentique lorsqu’elle se fait à partir de tâches de communication authentiques. L’évaluation authentique, par l’intermédiaire de tâches complexes et signifiantes, contextualise la compétence et par conséquent les composantes et les apprentissages critiques qui en découlent, permettant un jugement juste et valide de la progression de l’apprentissage de l’élève.

(PONC, 2012, p. 89)

Biunivoque – voir Correspondance biunivoque

Champ d’exploration

Ensemble de sujets faisant partie des recherches et des grandes questions posées par un élève ou une élève, par une équipe ou par une classe au cours d’une année scolaire.

Champ disciplinaire

Un ensemble de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être dynamiques qui inclut:

  • des constants
  • des méthodes de travail;
  • des liens avec les autres disciplines (PONC, 2012).

Chiffre

Dans notre système de numération arabe, les numéraux sont composés de dix chiffres : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, et 9. Les chiffres sont des symboles utilisés seuls ou en combinaison pour écrire un numéral et ce numéral représente une quantité, qu’on appelle un nombre. La position d’un chiffre dans un numéral influence la valeur de ce chiffre et donc la quantité qu’il représente. Les chiffres sont comme les lettres de l’alphabet et ne sont que des symboles. Voir nombre, numéral, et numéro.

Congénère

Mots qui se ressemblent d’une langue à une autre.

Conscience phonologique

La découverte que les mots sont composés de sous-unités (Giasson, 2003, p. 153) et l’habileté consciente à segmenter les mots oraux en phonèmes et à manipuler les phonèmes pour, par exemple, créer des rimes et des allitérations.

Conservation (Théorie de la)

La notion qu’il n’y a pas de lien entre la quantité (le nombre) et la disposition ou l’apparence des objets ou items. Par exemple, changer la disposition de jetons ne change pas le nombre de jetons. Aussi, un nombre représente le même nombre n’importe ce qui est compté, des souris ou des éléphants, 10, c’est 10. Cette théorie s’applique aussi à la longueur, au liquide, à la masse, au poids, à l’aire et au volume. Par exemple, d’après Piaget, la compréhension de cette notion ne se fait pas spontanément dans chaque discipline. La plupart des enfants comprennent la conservation du nombre vers l’âge de 5 ou 6 ans, tandis qu’ils ou elles viennent à comprendre la conservation de la masse vers 7 ou 8 ans.

Correspondance (biunivoque)

La correspondance biunivoque permet d’apparier un à un des objets dans un ensemble à un objet correspondant dans un deuxième ensemble. La notion de correspondance biunivoque est fondamentale pour le dénombrement. Quand on compte un à un les objets dans un ensemble, chaque nombre dans la séquence de nombres correspond à un et seulement un objet.

Discipline

Une branche du savoir (Gardner, cité dans PONC, 2011) à l’intérieur d’un champ disciplinaire, par exemple:

Langues Français, anglais, cri, mandarin
Mathématiques et informatique Algèbre, calcul, statistiques, programmation
Sciences physique, chimie
Sciences sociales et humaines Sciences humaines, histoire, études autochtones, géographie
Arts Musique, théâtre, danse, arts visuels, chorégraphie
Santé et bienêtre Éducation physique, hygiène, santé

Droite numérique

Une droite numérique est une ligne formée d’une infinité de points alignés qu’on a graduée avec une série de nombres en ordre croissant. On la représente habituellement à l’horizontale mais elle peut l’être aussi à la verticale.

En français, pour représenter les nombres naturels, on ne met pas de flèche au début avant le « 0 » puisque les nombres naturels n’incluent que les nombres de 0 à l’infinité et pas les nombres négatifs.

Droite partielle

Une droite partielle est une droite formée d’un ensemble de points alignés, illimitée dans les deux sens et sur laquelle seul quelques points sont identifiés.

Quand la droite numérique partielle est représentée sous forme de courbe, en français on peut utiliser le terme « ligne » parce qu’une droite, en français, ne peut pas être une courbe.

Égalité en termes d’équilibre et inégalité en termes de déséquilibre

Le symbole d’égalité représente la notion d’équivalence. Beaucoup d’élèves pensent que ce symbole veut dire « réponds à ça ou écris la réponse ». Ce symbole dans une équation est comme une balance : les deux côtés de la balance comme les deux côtés de l’équation (membre de gauche et membre de droite),doivent être équivalents (pareils) pour qu’un côté soit égal à l’autre côté. Il est important d’écrire 2 + 5 = x au lieu de seulement écrire 2 + 5 = x pour aider les élèves à comprendre que le symbole d’égalité représente l’égalité et non pas « réponds à la question ». En plus, explorer des équations telles que 2 + 5 = 4 + x permet à l’élève de développer une compréhension plus approfondie de la notion d’égalité.

Entrées en lecture

Les entrées en lecture sont des systèmes de signaux ou d’indices intégrés aux structures de base et aux automatismes de la langue française. On parle de systèmes parce que la langue française est systématique dans sa manière d’ordonner les mots pour donner un sens, de relier les lettres et les sons, d’utiliser la ponctuation et de communiquer. Lorsque les enfants apprennent à reconnaitre et à utiliser ces structures relativement prévisibles de la langue dans un message, elles possèdent les moyens de devenir des lectrices et des rédactrices autonomes.

  • Syntaxique

    Lorsqu’elle utilise l’entrée syntaxique, la personne qui lit fait appel à sa connaissance de la fonction et de l’ordre des mots dans la langue française pour déterminer le sens des phrases et pour anticiper les mots qu’elle lit. Elle peut appliquer cette connaissance pour prédire un mot inconnu et pour lire avec plus de fluidité. Un ou une enfant dont la compréhension et l’expression orales commencent à être bien développées intègre la connaissance de l’ordre des mots, ce qui l’aide à savoir que les deux phrases suivantes ne signifient pas la même chose. Par exemple :

    • Le garçon a lancé la balle.
    • La balle a lancé le garçon.
    • C’est cette entrée qui peut aider l’élève à distinguer la prononciation du «ent» de «ils parlent» et celle du «ent» de «doucement».

    L’enfant peut reconnaitre ces différences sans être capable de discuter des éléments grammaticaux tels que le sujet et le complément. L’enseignant ou l’enseignante peut aider l’élève à acquérir cette connaissance en insistant souvent sur la différence entre « sens » et « non sens » ou entre ce qui sonne bien et ce qui ne sonne pas bien.

  • Sémantique

    Lorsqu’elle utilise l’entrée sémantique, la personne qui lit fait appel à sa connaissance du sujet (parce qu’elle possède des expériences personnelles liées à ce sujet) et de la langue pour interpréter les indices fournis par le contexte ou pour prédire ce qu’un mot ou une expression inconnus veulent dire. Par exemple, une enfant dont les parents s’intéressent aux sports ou au baseball a plus de chances de prédire que le mot inconnu dans la phrase: «Le _____a lancé la balle.» Sera peut-être « lanceur », « receveur », ou « joueur » que celle qui ne connaît pas le baseball.

    Dans cet exemple, l’enfant qui prédit que le mot pourrait être « lanceur » plutôt que « il » fera également appel à ses connaissances syntaxiques. Elle pourra aussi reconnaitre que de dire: « Le il » n’a pas de sens (ordre des mots).

    Encourager les enfants à appliquer leur « sens de la langue » (intégrant les connaissances syntaxiques et sémantiques) en leur posant des questions telles que:

    • Est-ce que cela a du sens?
    • Est-ce que cela sonne comme il faut?
    • À ton avis, qu’est-ce qui a du sens dans cette histoire au sujet du baseball?

    En phase d’éveil, on développe ces stratégies de manière informelle durant les activités de groupe telles que le Message du matin, les activités langagières partagées ou la lecture partagée.

  • Lexicale:

    Lorsqu’elle utilise l’entrée lexicale, la personne qui lit puise dans sa banque de vocabulaire visuel, c’est-à-dire dans la liste des mots qu’elle reconnait globalement et instantanément. Il est à noter que chaque élève acquiert son propre vocabulaire visuel, en fonction de sa mémoire visuelle et en fonction de ses lectures, et non en fonction d’une liste préétablie qui dit qu’à tel niveau, l’élève doit savoir lire tels mots.

  • Graphophonétique:

    Lorsqu’elle utilise l’entrée graphophonétique, la personne qui lit fait appel à sa connaissance des sons, des lettres et des syllabes de la langue française pour lire, prédire et prononcer les mots du message ou des mots jamais entendus. Par exemple, si une enfant connait la relation entre la lettre et le son « l », elle pourra s’en servir pour prédire que le mot sera « lanceur » plutôt que « receveur », « joueur » ou « il » dans la phrase « Le _________ a lancé la balle. » N.B. Il est à noter que même si cette entrée est importante, elle ne doit pas être considérée comme moyen unique ou prioritaire d’apprendre à lire.

  • Morphologique:

    Lorsqu’elle utilise l’entrée morphologique, la personne qui lit fait appel à sa connaissance des éléments qui aident à la formation des mots dans la langue française. Pour faire des hypothèses sur la façon dont on lit tel mot et pour le comprendre, elle cherche à reconnaitre une racine, un préfixe, un suffixe, une terminaison (genre, nombre des noms et adjectifs, temps des verbes).

Estimation (à partir d’un référent)

Déterminer la valeur approchée d’une quantité d’objets dans un ensemble en le comparant à une représentation concrète d’une quantité connue. Voir référent.

Fonctions du langage

Le langage peut avoir les fonctions suivantes:

  • instrumentale (axée sur la satisfaction de besoins divers, l’obtention de biens et de services);
  • régulatoire (utilisée pour influer le comportement d’autrui);
  • interactive(utilisée pour entrer en contact avec l’environnement);
  • personnelle (permet à l’auteur d’exprimer son caractère unique, sa conscience de soi, ses émotions, ses sentiments, ses opinions, ses goûts);
  • Imaginative (sert à créer un environnement de son cru, entièrement fictif, à explorer le langage, à se construire un imaginaire);
  • heuristique (recouvre l’ensemble de types d’interrogations qu’on apprend à se poser dans sa recherche du savoir);
  • informative (permet de transmettre ou de se donner de l’information diverse).

Francophone

Un francophone est une « personne qui parle le français, soit comme langue maternelle, officielle ou seconde. »

Grammaire de la phrase

La grammaire de la phrase comprend les règles qui sont utilisées pour construire des phrases. Ces règles se rapportent à la sémantique (le sens), à la syntaxe (la structure) et à l’orthographe grammaticale (les accords en genre, en nombre et en personne).

Grammaire du texte

La grammaire du texte se rapporte à l’organisation et la cohérence d’un message ou d’un texte. Elle englobe principalement l’organisation, la progression et l’enchainement cohésifs d’idées dans le but d’assurer une continuité logique. L’utilisation d’organisateurs textuels et de connaissances linguistiques (marqueurs de relation, concordance des temps et modes verbaux, pronoms et synonymes) contribuent à la création d’un message organisé et cohérent. L’organisation du texte ou du message comprend les éléments de séquences textuelles.

Graphème

Les représentations écrites des phonèmes – une lettre ou une combinaison (suite) de lettres représentant un phonème.

Hauteur

Terme utilisé pour désigner les sons graves et les sons aigus. La hauteur est déterminée par le nombre de vibrations par seconde d’un son.

Interdisciplinarité

L’interdisciplinarité se pratique lorsque deux ou plusieurs disciplines sont abordées dans un contexte de décloisonnement sur les plans de leur contenu d’apprentissage et de leurs concepts respectifs. L’interdisciplinarité facilite la « création de liens et le transfert de connaissances et d’habiletés entre les disciplines, ce qui rapproche celles-ci de la réalité de la vie de tous les jours » (Lowe, 2002, p. 225) hors du contexte scolaire.

Message

Le terme message désigne les communications spontanées ou non spontanées, structurées ou non structurées, orales, écrites ou représentées qui sont générées ou reçues par l’élève dans un processus de négociation de sens et d’expression

Un message est motivé par une intention de communication soit chez l’émetteur (décrire, convaincre, raconter) soit chez le récepteur (écouter l’expression de l’autre, s’informer, agir). Le message prend aussi une modalité bidirectionnelle (échanger, discuter, s’amuser avec autrui).

Mesure directe (comparaison)

Une mesure directe est une comparaison sans unités de base. Par exemple, placer un soulier directement à coté d’un autre soulier et observer si le soulier est plus court, moins court ou de la même longueur que le deuxième soulier. La comparaison directe fournit de l’information assez générale. En 1re année, on parle aussi de couvrir, remplir et apparier pour comparer directement et en 2e année la mesure indirecte qui implique des unités (non conventionnelles) de mesure est introduite.

Niveaux d’habiletés de mouvement

  • exploration: Explorer le mouvement en fonction d’un but et l’expression libre de motricité en contexte sans se préoccuper de faire le mouvement « correctement ». Observer et analyser ses propres mouvements et ceux des autres.
  • précontrôle: Niveau de succès inconsistant, ne peut pas répéter le mouvement de façon régulière. Les essais de mouvement ne se ressemblent pas.
  • contrôle: Doit se concentrer attentivement pour réussir. Niveau de succès plus fréquent, les mouvements sont plus réguliers. La combinaison de plusieurs mouvements ne se fait pas avec succès.
  • utilisation: Plusieurs habiletés peuvent être combinées et dans des contextes différents. Mouvements plus automatiques et réussis avec concentration, donnant des résultats consistants.

Nombre

Un nombre est le nom qu’on donne à une quantité. Par exemple, on dit : il y a 7 jours dans une semaine ou j’ai 15 pommes. Le « 7 » et le « 15 » dans ces cas sont des nombres qui définissent une quantité. Les représentations symboliques 7 et 15 sont des numéraux (pluriel de numéral) qui représente le nombre ou la quantité de 7 et de 15 respectivement. Les numéraux 7 et 15 sont composés des chiffres 7, 1 et 5. Un numéro tel qu’un numéro de téléphone indique quelque chose et ne représente pas une quantité. Voir chiffre, numéral, et numéro.

Noter le processus symboliquement

Action de représenter de façon symbolique (numéral, lettre, symbole) un processus concret ou imagé.

Notion d’addition et de soustraction

Souvent l’addition est considérée comme l’action de mettre ensemble des parties ou d’augmenter, et la soustraction est l’action d’enlever ou de réduire. Par ex. Joanne a 2 chiens. Yvan lui en donne 3 autres. Combien a-t-elle de chiens en tout?

Mais il y a aussi la notion qui implique une relation entre deux ensembles (les parties) et un autre ensemble (le tout), plutôt qu’une action. Dans ce cas, il n’y a pas d’action ni de changement dans une période de temps. Par ex. Joanne a 2 chiens blancs et 3 chiens noirs. Combien a-t-elle de chiens en tout? En plus, l’addition et la soustraction peuvent aussi impliquer une comparaison ou une relation entre deux ensembles distincts ou disjoints. Par exemple Joanne a 2 chiens et Yvan a 5 chiens. Yvan a combien de chiens de plus que Joanne?

Une compréhension en profondeur de toutes ces notions est beaucoup plus que de déterminer l’inconnue dans les équations 2 + 3 = x ou 6 – 1 = x. En effet, sans contexte, ces deux équations n’ont aucun sens pour les jeunes. En plus, ces équations ne sont que des symboles qui sont difficiles à lire puisqu’il n’y a aucune stratégie de lecture qui appuie la lecture de symboles.

En ayant maintes occasions d’effectuer ces opérations dans un contexte authentique à l’aide de la manipulation d’objets, l’apprenant vient à comprendre que pour qu’il y ait addition ou soustraction, il faut que ce soit du même type de « choses ». On ne peut pas additionner des chiens et des chats ou soustraire des chats d’un ensemble de chiens. L’apprenant qui possède une compréhension approfondie de cette notion comprend qu’une addition est une addition quoi que l’on additionne, p. ex. nombres entiers positifs, nombres décimaux, fractions, nombres entiers négatifs, puissances, polynômes, fonctions, et ainsi de suite. L’élève qui additionne ½ + ⅓ = ⅕ ou 4² + 4³ = 4⁵ n’a pas compris cette notion.

Il est aussi important de comprendre que :

  • l’addition est commutative, mais la soustraction ne l’est pas, p. ex. 2 + 3 = 3 + 2 mais 5 - 1 ≠ 1 - 5
  • l’addition est associative, mais la soustraction ne l’est pas, p. ex. (2 + 3) + 4 = 2 + (3 + 4) mais (5 – 3) – 2 ≠ 5 – (3 – 2);
  • l’addition et la soustraction sont des opérations inverses
  • l’addition et la soustraction ont un élément neutre, p. ex. 3 + 0 = 0 + 3 = 0 et 5 – 0 = 5;
  • la soustraction permet de comparer deux quantités.

Numéral (pluriel numéraux)

La représentation symbolique d’une quantité ou d’un nombre. Les numéraux sont composés de chiffres (0 à 9) et dans notre système de numération arabe, la position d’un chiffre dans un numéral influence la valeur de ce chiffre et donc la quantité qu’il représente. Il est important de ne pas confondre le terme « numéraux » avec «numéro» qui n’a pas de quantité et qui ne sert qu’à indiquer quelque chose comme le numéro de téléphone ou le numéro d’assurance sociale. Voir nombre, numéro, et chiffre.

Numéro

On utilise un numéro pour identifier quelque chose, tel un numéro de casier, un numéro de téléphone ou un numéro pour identifier une maison sur une rue. Ne pas confondre ce terme avec le terme « numéraux » qui est le pluriel de numéral et qui représente une quantité. Voir nombre, numéral, et chiffre.

Organisateurs graphiques

L’organisation graphique désigne les outils graphiques, soit les organisateurs graphiques, dont l’apprenant se sert pour organiser visuellement et spatialement, de façon pertinente, les connaissances, les idées, les informations importantes, les notes, les concepts et les caractéristiques, par exemple :

  • tableau de comparaison
  • carte sémantique
  • ligne du temps
  • pyramide;
  • schémas (énumératif, explicatif, de classification).

Organisation textuelle, organisateurs textuels

L’organisation textuelle désigne tous les indices, soit les organisateurs textuels, qui permettront au lecteur de bien comprendre la construction, et donc le type, de texte:

Marques graphiques:
  • titres;
  • intertitres;
  • paragraphes;
  • organisateurs textuels (mots de locution, marqueurs de relation)
  • marques typographiques (variations de mise en page, variation dans les caractères et polices)
  • notes de bas de page;
  • images ou photos et légendes.
Séquences textuelles:
  • séquence narrative (le schéma narratif );
  • séquence descriptive (prédominante dans les textes descriptifs, informatifs et les comptes-rendus);
  • séquence explicative (prépondérantes dans les textes explicatifs ou autres textes que tentent d’éclaircir des phénomènes, des actions, des gestes, des causes à effet, des problèmes et solutions);
  • séquence argumentative (son but est de convaincre et de faire valoir son point de vue);
  • séquence d’énumération (procédures, démarches, listes, consignes, règlements).

Ostinato

Courte séquence rythmique ou mélodique répétée pour former un accompagnement.

Phonème

Une unité sonore, seulement de la langue parlée, qui permet des distinctions sémantiques (du sens). P. ex. dans le mot gris il y a trois phonèmes [g][R][i]. Il est lié à l’enseignement et à l’apprentissage de la prononciation, de la discrimination auditive et de la compréhension de la langue parlée, de la lecture et de l’écriture par le biais des correspondances graphèmes-phonèmes. En français il y 36 phonèmes (16 voyelles, 17 consonnes et 3 semi-voyelles).

Phrase de danse

Une séquence logique de mouvements comportant une position de début, un milieu et une position finale bien distinctes.

Point de repère

Les points de repère sont des quantités numériques que l’on utilise pour estimer, comparer et ordonner d’autres quantités. Par exemple 0, 50 et 100 peuvent être utilisés comme points de repère pour déterminer où placer un nombre sur une droite numérique. Voir référent.

Produits médiatiques, numériques et électroniques

Musique, télévision, vidéos, DVD, CD, films, journaux, magazines, publicités, radio, traitement de message, moteur de recherche, MSN, courriel, site Web, tableur, base de données, PowerPoint, appareils et caméras numériques, jeux électroniques, ordinateurs, lecteurs MP3, téléphones intelligents, télécharger, groupe de discussion.

Prosodie

Ensemble des éléments phoniques (intonation affective, particularismes régionaux, accent tonique, montée mélodique, etc.) qui caractérisent le langage parlé. http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp

Pulsation extérieure

Battement régulier sous-jacent à une expression rythmique.

Référent

Un référent est la représentation concrète d’une quantité. Savoir combien il y a de haricots secs dans un petit bocal aide à estimer combien de haricots secs il y a dans un gros bocal. Les référents sont souvent utilisés pour estimer des mesures. Voir point de repère.

Référents socioculturels

Les croyances, les valeurs, l’histoire, les connaissances, les coutumes, l’art, la morale, les lois, les activités quotidiennes, les langues et toutes autres dispositions et habitudes qui sont à la base de l’héritage et de l’identité d’une personne ou d’un peuple.

Règle appliquée pour trier

Pour faire un tri, on doit choisir au moins un attribut et cet attribut devient la règle de tri. On peut trier des nombres selon qu’ils ont un chiffre ou deux chiffres, des objets selon leur taille ou leur couleurs, des animaux selon qu’ils ont deux pattes ou quatre pattes. On peut aussi trier selon une règle qu’on choisit nous même (tri ouvert) ou selon une règle donnée (tri fermé).

Régularité répétitive

Procédé où on utilise des éléments (évènements ou objets) répétés. Ces éléments se répètent et on peut prédire le prochain évènement ou objet à venir. Les éléments peuvent être des blocs, des formes, des figures, des couleurs, des symboles et ainsi de suite. Dans le quotidien, une régularité est souvent utilisée pour créer une bordure, recouvrir une surface ou comme motif tel que des motifs culturels sur des vêtements. Il y a deux éléments dans cette régularité : cylindre et cube.

Quand on parle de la partie qui se répète, on parle de la plus courte partie qui se répète dans la régularité. D’habitude on répète cette partie au moins trois fois pour s’assurer que la régularité est évidente. La partie qui se répète est dans la régularité ci-dessus est:

La façon dont la régularité est représentée est le mode. La même régularité peut être représentée avec différents éléments. Donc, tous les quatre modes ci-dessous représentent la même régularité.

Représentation (en mathématiques)

Les idées mathématiques peuvent être représentées et manipulées de façon concrète, imagée, sonore, physique (mouvement) et symbolique. Pour développer une compréhension en profondeur, on doit représenter de plusieurs façons les idées mathématiques et avoir maintes occasions de transférer les connaissances d’une forme de représentations à une autre. Donc, pour vraiment comprendre les régularités, les élèves en 1re année doivent avoir l’expérience de voir, de toucher et d’entendre de nombreuses représentations de régularités et d’avoir ainsi de nombreuses occasions de faire eux-mêmes leurs propres représentations et ce, de diverses façons.

Rythme

La cadence, l’harmonie, le mouvement ou le tempo d’une voix, d’une partition musicale, d’une danse, etc.

Rythmes réguliers et irréguliers

Réguliers : Mouvements de durées égales, comme par exemple marcher. La cadence, l’harmonie, le mouvement ou le tempo d’une voix, d’une partition musicale, d’une danse, etc.Irréguliers : Mouvements de durées inégales, comme par exemple des sautillements.

Sonorité

Le caractère particulier ou la qualité d’un son, par exemple, d’une voix ou d’un instrument de musique : timbre, inflexions, sons particuliers d’une voix (p. ex. sonorités douces et caressantes dans les notes graves).

Stratégies personnelles

Les stratégies personnelles sont des stratégies que l’élève lui ou elle-même construit et utilise. Ces stratégies ne sont souvent pas les stratégies conventionnelles que nous avons l’habitude d’utiliser. Quand l’élève construit ses propres stratégies, il ou elle les comprend et ces stratégies ont du sens pour lui ou elle. Les apprentissages critiques et les indicateurs de progression qui indiquent l’utilisation de stratégies personnelles attirent l’attention sur le fait qu’il y a de nombreuses façons de procéder et chacune de ces façons est correcte et valable. Le développement de stratégies personnelles soutient un apprentissage en profondeur.

Suite

Une suite est une liste d’éléments placés dans un ordre déterminé. Il doit y avoir un motif répétitif qui explique l’ordre des éléments dans la liste. Une suite est composée d’éléments dont la succession dépend d’une régulatité.

Texte

Un texte, composé d’un ensemble cohérent de phrases :

  • véhicule un message;
  • répond à une intention de communication;
  • vise un public ou un destinataire cible
  • porte sur un sujet spécifique
  • possède les caractéristiques d’un genre particulier
  • est communiqué par un mode particulier
  • peut être courant ou littéraire

Textes courants*

Les textes courants sont fonctionnels de nature. Ils ont pour but :

  • de décrire des êtres ou des choses (tels que les listes, descriptions, rapports)
  • d’expliquer des phénomènes (tels que les reportages, articles d’encyclopédie)
  • d’indiquer comment faire quelque chose ou comment agir (tels que les consignes, recettes, règles de jeux);
  • d’influencer l’opinion des lecteurs (tels que les critiques de livre, textes d’opinion, éditoriaux);
  • d’illustrer des informations et des idées (tels que les diagrammes, tableaux, schémas)
  • de servir d’outil de référence (tels que les dictionnaires visuels, lexiques, fiches bibliographiques);
  • de transmettre des interactions verbales (tels que les conversations, saynètes, le clavardage).

Textes littéraires*

Les textes littéraires sont une expression de l’imaginaire et de la créativité. Ils ont pour but:

  • de raconter des histoires (tels que les albums, romans, journaux intimes)
  • d’utiliser le langage poétique ou de mettre en évidence le choix de mots, d’images et de sonorités, (tels que les poèmes, chansons, acrostiches).

*Adapté de Chartrand et Simard, 2011, et de l’Université du Québec à Trois-Rivières, s.d.